Membres
mardi 16 juin 2009
Hydrocéphalie
Définition:
Accumulation excessive de liquide céphalo-rachidien (LCR) à l'intérieur des cavités du cerveau, due à une mauvaise circulation ou une absorption déficiente du LCR.
Causes:
malformation congénitale.
L'hydrocéphalie acquise :
une hémorragie intraventriculaire
une méningite
un traumatisme crânien
une tumeur cérébrale
une hypertension veineuse
parfois, aucune cause n’est trouvée
Symptômes:
un bombement des fontanelles (espace membraneux compris entre les os du crâne chez les nouveau-nés) dites "en chapeau de clown"
Chez l’adulte, l’hydrocéphalie se traduit par :
des troubles visuels
des maux de tête
un trouble de la perception auditive
un déséquilibre endocrinien (problème hormonal)
des douleurs cérébrales (maux de tête)
un déséquilibre à la marche
une incontinence urinaire
Traitement:
L'hydrocéphalie est habituellement contrôlée par l'implantation chirurgicale dans les cavités du cerveau d’un tube flexible appelé cathéter et qui permet l'écoulement du liquide en excès. Le liquide céphalo-rachidien s’évacue vers d'autres parties du corps où il sera absorbé (coeur et péritoine). De cette façon, la pression sur le cerveau diminue. Cette intervention chirurgicale permet à la personne atteinte par cette pathologie de retrouver des fonctions intellectuelles et une espérance de vie normales.
mardi 9 juin 2009
Athérosclérose
définition:
le terme "sclérose" désigne toute dégénérescence fibreuse d'un tissu ou d'un organe.L'artériosclérose s'accompagne très souvent de dépôts lipidiques (cholestérol) sur la paroi interne des artères. Ces plaques blanchâtres se nomment athérome (du grec athérê : bouillie).
causes:
- Habitudes de vie : tabagisme, obésité, stress, sédentarité, contraception orale, alcoolisme ;
- Facteurs génétiques : antécédents familiaux d'accidents cardiovasculaires, sexe masculin, ménopause ;
- Pathologies métaboliques : excès de cholestérol, diabète, goutte ;
- Hypertension artérielle (HTA).
- Stress
- Sédentarité
syptômes:
Artères coronaires : angine de poitrine (angor) et infarctus du myocarde ;
Artères cérébrales : accidents vasculaires cérébraux (AVC) par obstruction d'une ou plusieurs artères irriguant le cerveau ;
Aorte : anévrysme aortique, dissection aortique ;
Membres inférieurs : artérite oblitérante des membres inférieurs (AOMI) ;
Artères rénales : hypertension artérielle rénale. Génétique
traitement
Le régime alimentaire contre le cholestérol
Le patient doit :
- Consommer de préférence des graisses végétales poly insaturées et mono-insaturées (tournesol, maïs, soja, colza, noix, olive, pépins de raisin) ;
- Eviter les graisses d'origine animale et les graisses saturées (lait entier, beurre, viandes grasses, charcuteries, etc...) ;
- Eviter les aliments riches en cholestérol : jaune d'ouf, abats (cervelle, rognons, foie), noix, amandes, crème fraîche, homard, crustacés, oeufs de poissons dont le caviar ;
- Préférer le poisson, le veau, les volailles, le cheval aux viandes grasses et consommer très peu d'alcool.
Le reste du traitement consiste à lutter contre :
- L'hypertension artérielle (régime avec ou sans médicaments antihypertenseurs) ;
- Le tabagisme (l'arrêt du tabac fait disparaître le surcroît de risque vasculaire en 5 ans).
La bronchite
definition :
La bronchite se caractérise par une inflammation et une irritation des bronches, les conduits aériens qui mènent l'air inspiré de la trachée aux poumons.
Causes:
- une infection virale procédées par un rhume ou une grippe précède la bronchite. La bronchite d’origine virale est contagieuse.
- une infection bactérienne peut être en cause (par exemple, avec des bactéries qui peuvent aussi causer une pneumonie) ou encore, la coqueluche
- L’inhalation de fines particules dans l’air qui irritent les poumons, comme celles contenues dans la fumée de cigarette et les émanations d’un poêle à bois, peut déclencher ou aggraver une bronchite.
- une bronchite aiguë peut aussi être un signe d’asthme.
Évolution:
Bronchite chronique
pneumonie
- Un malaise général : des frissons, de la fatigue, une sensation de faiblesse, une baisse d'appétit, des maux de tête, des courbatures physiques. Il peut y avoir une légère fièvre.
- Une toux profonde accompagnée d’expectorations visqueuses de couleur claire, jaunâtre ou verdâtre. Avec le temps, les sécrétions deviennent moins abondantes. La toux s'intensifie en position couchée, à l’extérieur lorsque l'air est froid et sec, et si l’air est chargé de substances irritantes, comme de la fumée de cigarette.
- Une douleur à la poitrine et une impression de compression des poumons.
Un souffle court.
- Un fluidifiant bronchique peut être employé (par exemple, la Guaifenesin).
- l'aspirine (pour les adultes seulement), de l'acétaminophène (Tylenol®, Panadol®, etc.) ou de l’ibuprofène (Advil®, Motrin®, etc.).
- les antibiotiques ne sont d’aucune utilité.
- une radiographie des poumons aux rayons X peut être indiquée.
lundi 8 juin 2009
l'écoulement urétral
définition:
L’écoulement urétral est un des principaux signes d’urétrite masculine aiguë avec la dysurie et les brûlures mictionnelles. Les deux principales causes d’urétrites aiguës sont Neisseria gonorrhoeae et Chlamydia trachomatis.
étiologies:
........ URETRITE GONOCOCCIQUE
- Agent causal : Neisseria gonorrhae (diplocoque gram-)
- Incubation brève 2 à 3 jours
- Contamination sexuelle
- Clinique
® Chez l'homme :
- urétrite aiguê
- écoulement urétral purulent
- brûlure ("chaude pisse") miction douloureuse ("lames de rasoir")
- complications : prostatite, épididymite, rétrécissement urétral.
® Chez la femme :
- en général asymptomatique
- bartholinite unilatérale, vulvo-vaginite,
- complications : salpingite, endométrite, pelvi-péritonite
- risque d'ophtalmie purulente chez le nouveau-né
Risque de stérilité chez les deux sexes.
Diagnostic : examen direct d'un prélèvement urétral (diplocoque gram - intra et extra cellulaire) et culture.
Elles sont de nos jours, devenues de plus en plus fréquentes.
Leur diagnostic est plus difficile car nécessite le recours à un laboratoire spécialisé.
Elles peuvent être à l'origine de complications graves d'autant plus que leur symptomatologie est pauvre et elles peuvent même passer inaperçues.
Il s'agit souvent d'un écoulement séreux ou jaunâtre, très discret, parfois d'une goutte matinale, rarement d'une urétrite aiguë. Chez la femme, la symptomatologie est plus discrète ou parfois absente.
............URETRITES NON GONOCOCCIQUE
- Chlamydia trachomatis :
. bactérie à développement intracellulaire obligatoire
. incubation : variable, plus longue
. risque de stérilité
. complications extragénitales : conjonctivite, syndrome de Fiessinger Leroy-Reiter
. diagnostic : culture délicate, immunofluorescence
traitement:
Ciprofloxacine** 500 mg VO, dose unique
Plus
Doxycycline* 100 mg VO, deux fois par jour, pendant 7 jours.
L’écoulement urétral est un des principaux signes d’urétrite masculine aiguë avec la dysurie et les brûlures mictionnelles. Les deux principales causes d’urétrites aiguës sont Neisseria gonorrhoeae et Chlamydia trachomatis.
étiologies:
........ URETRITE GONOCOCCIQUE
- Agent causal : Neisseria gonorrhae (diplocoque gram-)
- Incubation brève 2 à 3 jours
- Contamination sexuelle
- Clinique
® Chez l'homme :
- urétrite aiguê
- écoulement urétral purulent
- brûlure ("chaude pisse") miction douloureuse ("lames de rasoir")
- complications : prostatite, épididymite, rétrécissement urétral.
® Chez la femme :
- en général asymptomatique
- bartholinite unilatérale, vulvo-vaginite,
- complications : salpingite, endométrite, pelvi-péritonite
- risque d'ophtalmie purulente chez le nouveau-né
Risque de stérilité chez les deux sexes.
Diagnostic : examen direct d'un prélèvement urétral (diplocoque gram - intra et extra cellulaire) et culture.
Elles sont de nos jours, devenues de plus en plus fréquentes.
Leur diagnostic est plus difficile car nécessite le recours à un laboratoire spécialisé.
Elles peuvent être à l'origine de complications graves d'autant plus que leur symptomatologie est pauvre et elles peuvent même passer inaperçues.
Il s'agit souvent d'un écoulement séreux ou jaunâtre, très discret, parfois d'une goutte matinale, rarement d'une urétrite aiguë. Chez la femme, la symptomatologie est plus discrète ou parfois absente.
............URETRITES NON GONOCOCCIQUE
- Chlamydia trachomatis :
. bactérie à développement intracellulaire obligatoire
. incubation : variable, plus longue
. risque de stérilité
. complications extragénitales : conjonctivite, syndrome de Fiessinger Leroy-Reiter
. diagnostic : culture délicate, immunofluorescence
traitement:
Ciprofloxacine** 500 mg VO, dose unique
Plus
Doxycycline* 100 mg VO, deux fois par jour, pendant 7 jours.
jeudi 21 août 2008
lombalgie
définition:
La lombalgie, qui désigne les douleurs au bas du dos, est très courante;Chez la grande majorité des gens, la douleur se situe aux lombaires.
Causes:
>arthrite,
>rarement : une infection ou une tumeur.
>ostéoporose
>chez près de 90 % des personnes atteintes de lombalgie, aucune maladie spécifique n’est mise en cause.
Si la douleur au bas du dos survient brutalement et se manifeste par une contraction subite et intense des muscles, c'est généralement le signe d'une lésion musculaire, d'une entorse ligamentaire, de la rupture ou du déplacement d’un disque.
Si la douleur culmine le matin et s'atténue avec les mouvements et les étirements, il peut s'agir d'un traumatisme musculaire ou encore d’arthrose.
Si la douleur dans la partie inférieure du dos est plus intense la nuit et n'est pas soulagée par des exercices, elle peut être causée par la pression exercée par de l’inflammation, un organe malade ou une tumeur.
Lorsque la douleur descend le long de la partie postérieure de l'une ou des deux jambes, il s'agit d’une névralgie sciatique. La douleur est alors exacerbée par la toux, l’éternuement ou l’effort.
Prévention:
Un mode de vie sain
Une bonne posture
traitement:
=Reposer le dos
=Médicaments:
analgésiques
anti-inflammatoires
Physiothérapie et exercice
Les rhinites
définition:
La rhinite est l'inflammation des muqueuses du nez.
types:
>La rhinite allergique
>La rhinite vasomotrice avec hyper-réactivité nasale et déséquilibre des tonus sympathique et parasympathiques, souvent sur un terrain spasmophile ;
>La rhinite non allergique à éosinophiles sensible aux corticoïdes locaux ;
>La rhinite aiguë virale dont la période de survenue se superpose à celle de la pollinose automno-hivernale mais la répétition des rhinites, l'évolution par accès et les examens complémentaires permettent au médecin de faire le diagnostic.
>La rhinite vasomotrice avec hyper-réactivité nasale et déséquilibre des tonus sympathique et parasympathiques, souvent sur un terrain spasmophile ;
>La rhinite non allergique à éosinophiles sensible aux corticoïdes locaux ;
>La rhinite aiguë virale dont la période de survenue se superpose à celle de la pollinose automno-hivernale mais la répétition des rhinites, l'évolution par accès et les examens complémentaires permettent au médecin de faire le diagnostic.
La rhinite allergique:
signes cliniques:
Des éternuements intenses, violents, en salves ;
Un écoulement nasal aqueux, inondant de nombreux mouchoirs ;
Une obstruction nasale brutale, complète, bilatérale.
Diverses sensations douloureuses à type de céphalées,
réactions inflammatoires (irritation, oedème, sécrétions)
Traitement:
La prévention
>éliminer les allergènes
mais si la rhinite est là, il ne reste plus que le traitements médicamenteux :
Traitements locaux:
>décongestionnants locaux
>cromoglicate de sodium
>corticoïdes par voie nasale
>collyres antiallergiques
Traitements oraux
-antihistaminiques H1 et décongestionnants
samedi 16 août 2008
INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
définition:
L'insuffisance rénale chronique (IRC), ou urémie ou mal de Bright ou néphrite chronique, est l'atteinte progressive, importante, et définitive de la fonction rénale, et donc de la filtration glomérulaire.
symptômes:
une asthénie avec anémie et amaigrissement
une polyurie
des troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements, diarrhée, hémorragies digestives
des troubles neurologiques : multinévrite avec impatience des jambes, fatigue des mollets, paresthésies (fourmillements dans les jambes), impotence des membres inférieurs.
dans les cas très sévères, on note des troubles psychiques avec confusion mentale, désorientation, torpeur...
des signes cardiaques : péricardite, insuffisance cardiaque, hypertension artérielle
des troubles osseux : ostéodystrophie rénale : douleurs osseuses, hyperparathyroïdie secondaire, ostéomalacie
des crises de goutte;
des troubles cutanés : infections cutanées, prurit
des infections urinaires;
une polyurie
des troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements, diarrhée, hémorragies digestives
des troubles neurologiques : multinévrite avec impatience des jambes, fatigue des mollets, paresthésies (fourmillements dans les jambes), impotence des membres inférieurs.
dans les cas très sévères, on note des troubles psychiques avec confusion mentale, désorientation, torpeur...
des signes cardiaques : péricardite, insuffisance cardiaque, hypertension artérielle
des troubles osseux : ostéodystrophie rénale : douleurs osseuses, hyperparathyroïdie secondaire, ostéomalacie
des crises de goutte;
des troubles cutanés : infections cutanées, prurit
des infections urinaires;
surveillance:
Surveillance de l'hémodialyse chronique
Surveillance diététique et nutritionnelle
Surveillance ostéo-articulaire
Surveillance des infections
Surveillance hématologique
Surveillance cardiovasculaire
Surveillance d'une amylose
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